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Le Joli Atelier d'Ecriture

1 avril 2015

Dis moi six mots... le 1er avril 2015

Faire un éloge ou une critique de la manifestation du printemps des poètes avec les mots : Bravo, Zénitude, Amalgame, Sérendipité, Kermesse et Inuit.
Temps : 15 minutes

Le printemps des poètes, vous dites ??
Pas là, non vraiment, j'étais partie, oui invitée à la kermesse de l'école de la fille de ma copine inuite.

Et oui !!, vous êtes déçus ?? Pas moi....

Le mois de mars chez les inuits, surtout cette année, c'était la meilleure période. Pourquoi ? Ben pour les aurores boréales et puis surtout pour l'éclipse voyons !! Oh Bravo, mais quel spectacle, quelle beauté, quelle harmonie, quel état de zénitude  !!

Je la sens votre déception, elle vous transpire...
Vous vous creusez la tête à organiser des activités, à surprendre le lecteur, le chaland, l'avaleur de livres qui passe et repasse dans ces allées numérotées à la recherche du livre perdu ou du livre à découvrir. Vous créez des rassemblements de lecture en coeur et pourquoi pas en canon. Vous suspendez des poèmes colorés qui fleurissent les plantes vertes. Vous faites un amalgame entre poésie, création, récréation et partage...
Bref, vous faites un travail merveilleux, et moi, moi... qu'est-ce que je fais moi ?? Je vole le mot "sérendipité" et je vais décrocher la lune du soleil chez les inuits...

Bon allez, je vous fais une promesse... Je serai là pour la 18ème édition du printemps des poètes.

Christine
Atelier d'écriture organisé par la Médiathèque du Tampon

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27 mars 2015

Mots au hasard - Atelier du 27 mars 2015

Consigne : Ecrire un texte en rapport avec la vie ou la mort, sous forme de lettre d'injures, lettre amicale ou de réclamations, lettre d'amour ou demande de rendez-vous avec les mots suivants : Kitch, Cibler, Zénitude.

Temps : 20 minutes.

Tout d'abord, à l'annonce de la nouvelle, une sensation de zénitude, enfin, si on peut dire ça... Pas un sentiment de vide ou de peur, non... une absence de réaction sans doute dûe à de l'incompréhension. Il a fallu que je mette moi-même des mots sur ce qu'il venait de m'arriver pour "ressentir". L'estomac se noue, les tempes cognent et le cerveau est en ébullition. Tous les neurones s'activent pour comprendre le pourquoi du comment. L'adversaire, à l'abri dans son bureau, a mis en joue, ajusté et puis tiré. Je suis tombée. Mais pourquoi ? Quel(s) défaut(s), quelle(s) incapacité(s), quelle(s) incompétence(s) dois-je cibler pour avoir une amorce de vérité, d'explication...

Pourtant en début de journée, les nouvelles étaient très rassurantes et l'humeur joyeuse, bien que laborieuse (au sens premier du terme, bien sûr).

Alors pourquoi ? Pourquoi un cadre que j'ai entre-aperçu 2 fois, un cadre à l'abri dans son bureau kitch a décidé de tuer mon activité dans sa clinique ?

Je n'aurai droit à rien, pas d'explications, pas de rendez-vous, pas d'entretien... que l'incompréhension de ma supérieure...

On ne parle pas aux morts... ils pourraient ressusciter... mais moi, j'y compte bien !

Christine

20 février 2015

Mots au hasard - Atelier du 20 février 2015

Consigne :

TRESOR - OUVERT - PORTE - ARAIGNEE - CHANSON - CHOSE - BROUILLARD - RAPIDE - LEGER -BRUYANT doivent nous aider à former une histoire, un texte. Tps : 45 minutes

 

MAGALI s’est transformée en araignée.
Elle est contente elle a réussi sa première mission.
Il lui a fallu être rapide avant que le sortilège ne s’efface.
Elle s’est d’abord enveloppée ans un léger brouillard qui par magie lui a ouvert la porte du château 
afin qu’elle s’y faufile.
Tout à son ouvrage elle n’a pas entendu près d’elle le pas rapide, léger, d’un ectoplasme gluant qui 
s’approche. D’un bond rapide la chose avance rapidement vers elle, pousse un cri perçant et enchaine une folle chanson dézinguée entrainante...
Complètement désarmée la pauvre Magali cherche vainement à faire taire cette voix trop bruyante 
qui l’empêche de se concentrer, mais comment ?
Elle doit à tout prix et rapidement l’éliminer de son chemin si elle veut continuer son travail.
Un coup de génie l’aide : le dard de son abdomen s’enfonce alors aisément dans la bête. 
Ouf, elle s’est tut : entièrement anesthésiée en route pour un gros dodo. Car sa métamorphose en araignée a un but précis : pénétrer dans la salle du Trésor par le trou de la serrure.
Elle veut juste contempler ses richesses et s’en nourrir.
Car elle est la Fée des bijoux mais depuis quelques temps son inspiration créatrice est en panne : elle ne peut plus créer.
Il faut qu’elle se ressource au contact des pierres précieuses, qu’elle puise leurs énergies.
Dans la place elle trouvera facilement une autre formule magique pour retrouver son aspect humain 
et profiter du coffre au trésor.
Magalie va pouvoir retrouver l’inspiration, créer de magnifiques bijoux pour ses amies les Fées. 
Elle se s’interroge sur cette créature sans forme, on aurait dit un cafard mélangé à une puce...drôle 
de bête ! Heureusement qu’elle l’a croisée transformée en araignée.
Si elle la voit En Fée, elle sait qu’elle sera terrorisée et n’aura pas les moyens de lutter contre elle.
Donc par précaution, il va falloir songer à inventer, des formules magiques, des effets spéciaux 
adaptés à cette monstruosité.
Elle en tremble !!! 
Beurk, beurk.....

 

Patricia

20 février 2015

Mots au hasard - Atelier du 20 février 2015

Consigne :

TRESOR - OUVERT - PORTE - ARAIGNEE - CHANSON - CHOSE - BROUILLARD - RAPIDE - LEGER -BRUYANT doivent nous aider à former une histoire, un texte. Tps : 45 minutes

 

'Clac' fait la porte de la voiture. Un tour de clé pour la fermer et c'est parti pour la grande aventure...

- Heu, le début du sentier, tu sais où il est ?
- Oui, juste là, derrière la barrière ouverte. Let's go, allons découvrir un des fameux trésors de la Réunion...
- Et c'est loin ?
- Un peu, mais les belles choses se méritent. Et puis nos sacs à dos sont légers, si on marche d'un pas rapide, on peut y être avant le brouillard. Allons dépêche a ou...

Il avancèrent dans la forêt profonde, primaire et luxuriante, où les plantes épiphytes épousent les fougères ficelles, où les ananas diable côtoient le persil marron.

trou de fer

Le terrain est boueux et leurs chaussures sont comme aspirées par la boue. Parfois le sol argileux est pareil à du savon et il est indispensable d'assurer sa prise au sol en s'aidant d'un bâton ou en s'agrippant aux troncs arbres. Pour se donner du courage, il reprirent une chanson en canon sans être trop bruyants pour respecter Dame Nature.

Le temps menaçait, le ciel grondait, le brouillard s'épaississait et la forêt s'obscurcit soudainement. Tout d'un coup, l'un deux s'arrêta net. Devant lui, une énorme toile d'araignée barrait le chemin, avec juste à hauteur de ses yeux des dizaines de bêtes aussi grosses qu'effrayantes. Après avoir poussé un cri qu'on entendit jusqu'à Saint Denis, il prit ses jambes à son cou, bouscula son acolyte et courut comme un dératé jusqu'à la voiture. Boueux, épuisé, vidé, les corps encore tremblant de peur, il était sûr d'une chose : jamais il ne verrait ce fameux trésor de la Réunion !! 

 

Christine

27 janvier 2015

Atelier du 27 janvier 2015

« En fait, Poupée n’est pas son nom mais celui qu’on lui donne ». Son autre nom c’est Calimity Jane, mais chut il ne faut pas le dire.
Elle voyage incognito dans les contrées lointaines du Far West.
Elle a décidé de retrouver sa fille et tout naturellement les hommes qui l’accompagnent l’ont affublée du surnom de Poupée.
Elle trouve qu’il lui sied bien. Elle se trouve pimpante, guillerette habillée de ce nom. Troquer son surnom par un autre voilà une belle affaire qui l’arrange et ne lui déplaît pas.
Sa quête sera longe elle le sait, elle a peu d’éléments pour la mener à bien. En attendant chaque soir à l’étape au lieu de jouer du revolver : elle joue de la guitare et chante autour du feu. La paix semble tomber sur le petit groupe et l’atmosphère est sereine. Fourbus mais joyeux, la bande se laisser bercer vers les bras de Morphée oubliant les soucis de demain.
Chaque membre de cette troupe hétéroclite poursuit un but, une chimère, un espoir.
Toute cette folle équipée se dissoudra dans le temps au fur et à mesure des étapes du voyage.
Chacun ayant atteint, plus ou moins son but, mais il restera dans leurs têtes le souvenir joyeux d’une comparse dite « POUPEE ».

Patricia

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20 janvier 2015

Mots au hasard - Atelier du 20 janvier 2015

Consigne : composer un texte en 45minutes avec les mots Hibou - Hostie - Cristal - Cuivre - Poubelle - Radis

 

Cathie est impatiente. Un an qu'elle attend ce jour !!

Les champignons commencent à sortir, les feuilles d'automne recouvrent le sol et les bogues de châtaigne tombent à leur tour. 

Equipés de ses paniers en osier, la famille va parcourir les bois. Les uns à la recherche de cèpes et de chanterelles, les autres écraseront les bogues avec leurs chaussures à clous pour y extraire le pain des ardéchois, les fameuses châtaignes.

L'après midi, autour du feu, tout en se racontant des histoires et les ladi-lafé du village, ils "découscouilleront" les châtaignes, c'est à dire qu'il enlèveront les deux peaux qui la protègent. Les peaux seront jetées à la poubelle car ce n'est pas comme les fanes de radis, on ne peut pas en faire grand chose mis à part les donner à des cochons peu délicats. 

La grosse bassine en cuivre de Mémé est mise sur le feu avec de l'eau pour faire cuire les châtaignes. Ensuite, on les mettra au sucre, comme on dit, avec un peu de vanille et une pomme. Chacun se relaiera pour tourner la grande cuillère en bois pour que confiture n'accroche pas. Au bout de 2 à 3 heures, la cuisson est finie, la paraffine est chaude, il n'y a plus qu'à mettre en pot en s'en gardant un petit peu pour une consommation gourmande et immédiate !! 

Les enfants ont dressé la table, sorti la belle vaisselle et les verres en cristal. Ce soir, c'est une bonne omelette aux chanterelles et aux lactaires délicieux (appelés aussi "rousillous"), du vin primeur de la vigne du voisin et des châtaignes grillées. Chaque bouchée sera prise avec autant d'attention, de recueillement et de délice que si c'était une hostie

Ces journées d'octobre typiques en Ardèche se font de plus en plus rare et Cathie a toujours hâte d'y participer lorsqu'elle descend en week-end chez sa grand-mère. 

La matinée dans les bois, le reste de la journée dans la cuisine avec la famille et parfois les voisins.... on ne voit pas le temps passé même si la fatigue se fait sentir. Bien après le repas, lorsqu'on entend le chant du hibou, on sait que cette journée touche à sa fin et qu'il faudra encore attendre une année pour retrouver cette magie d'automne.

 

Christine

11 octobre 2014

Atelier d'octobre - Le Tapis

Consigne : "Le tapis, c'est l'âme de l'appatement" disait Edgar Poe. S'inspirer de cette phrase pour composer un texte en 45 minutes.

 

Le fameux tapis d'orient, laine fine ou soie de préférence au tressage condensé, compacté, aux noeuds noués avec grand Art par des petites mains aux doigts très fins... Le dessin est unique, les couleurs chatoyantes et le certificat d'authenticité agraphé dessous.

S'il est de qualité médiocre, ce n'est pas le certificat, mais les miettes qui sont dessous.

Les européens le brossent, l'aspirent alors que les orientaux le tapent à son envers, l'aérent.

Le tapis chauffe les pieds, ou plutôt les isole du froid.
Le tapis sert à cacher un défaut du carrelage ou du parquet.
Le tapis récupère les saletés, la poussière et les acariens.
Le tapis nous fait tousser.

Le tapis décore, nous raconte une histoire. Que d'heures passées au musée de Cluny devant les tapisseries des cinq sens de la Dame à la Licorne...

licorne


Le tapis isole notre esprit et nous fait voyager.
Je n'ai pas de tapis.... et si je partais en voyage pour en trouver un ?? Ah mais je n'ai pas d'appartement !!!

 

Christine

25 juillet 2014

A Lichtenberg, au restaurant

Consigne :

Commencez le texte par cette phrase : "Le café était vide. Ou presque. En entrant, je ne vis qu'un seul client, assis à une table au fond." Temps : 1/2 heure 

Le café était vide. Ou presque. En entrant, je ne vis qu'un seul client, assis à une table au fond.

C'était un café un peu vieillot, assez sombre. Les tables et les chaises étaient en formica tout comme le bar. Des nappes blanches couvraient certaines tables avec un petit pot de fleurs en plastique. Le client du fond dégustait un rouge limé. Une atmosphère de roman de Simenon régnait dans cette salle. Une petite dame sortit de l'arrière cuisine. Elle devait avoir plus de 80 ans, un turban sur la tête et toute la bonté du monde illuminait son visage.

Je pris place à une table. J'attendis un long moment. Le client du fond me dévisageait tout en évitant mon regard. Deux de ses camarades le rejoignirent mais s'assirent chacun à une table différente. Leur discussion portait sur le bucheronnage. Ils parlaient fort un patoi incompréhensible mais "grume, stère, coupe, bois du curé" me fit comprendre le sens de la discussion. Et puis, je ne sais plus trop de quelle façon, nous nous sourirent et échangèrent quelques mots.

La petite dame au turban leur servit un bouillon de légumes avec du vermicelle, et vint prendre ma commande. J'avais envie de peu mais me laissai tenter par un pot au feu et 1/4 de vin rouge. Elle me servit le bouillon légumes. Dès la première cuillère, les souvenirs du pot au feu de ma maraine me revinrent en mémoire. Ce pot au feu qui mijotait depuis le matin dans la cheminée, cette cuisson lente qui donne ce fumet et ce fondant inégalable à la viande. Grâce à la saveur de ce bouillon, au sourire de la petite dame au turban et à la bonne humeur des 3 bucherons, le temps d'attente du pot au feu me parut assez court bien que réellement j'attendis 1 heure et demie.

La petite dame au turban s'assit à ma table pendant que je dégustais son merveilleux pot au feu. Elle voulait que je lui raconte les chemins de randonnées que je parcourais plus en amont et aussi ceux d'ailleurs. Elle me parlat de la Tour Eiffel et des Champs Elysée. Elle aurait tant aimé les découvrir...

La petite dame au turban avait plus de 80 ans et sa seule raison de vivre était son café-restaurant. Un cancer la rongeait mais entre deux chimios elle ouvrait son bar comme elle l'avait fait tous les jours depuis 60 ans. Mais cela, je l'appris le lendemain par une personne du village...

Chapeau bas petite dame, ce soir-là j'ai rencontré un être exceptionnel !!!

 

Christine

11 juillet 2014

Mots au hasard

Consigne :
Hasard – Varicelle – Montre –Montagne
Ecrire un texte avec ces 4 mots, ½ heure

 

Le syndrome de la page blanche… Pourtant, quelques idées parcourent mon esprit, des pensées surtout. Je me rappelle d’une émission de télévision avec Coluche, « l’Heure de Vérité », je crois. L’invité devait répondre aux questions des téléspectateurs en toute franchise. Toutefois, il avait droit à 3 jokers. Coluche, invité à cette émission, grilla ses jokers aux 3 premières questions, tout cela pour envoyer comme signal clair qu’aucun sujet n’était tabou pour lui.

Et si je commençais mon texte par les 4 mots pour pouvoir ensuite raconter ce qu’il me plait…

Non trop simple, trop facile…P2230032

Je pense aussi à une chanson de Jean Ferrat « Que la Montagne est belle, comment peut-on s’imaginer, qu’au travers d’un vol d’hirondelle, l’automne vient d’arriver… ». Maintenant mon esprit part en Ardèche à Antraigues où Jean Ferrat vivait, où il aimait jouer à la pétanque avec son ami « Z » sur la place du village. Ce village surprenant où les maisons sont construites avec des pierres de remploi venues de château moyenâgeux des alentours. Sur certaines pierres, un visage était sculpté. Du coup, lorsqu’on traverse ce village, on se sent épié par toutes ces figures qui nous regardent déambuler au hasard des ruelles.

Varicelle… Maladie… Et celle-ci est bien visible. Petits boutons sur la peau qui démangent… Le mieux, il parait, c’est de contracter cette maladie tout petit car les petits n’ont pas le réflexe de se gratter. En France, pour faire sécher ces boutons et améliorer la cicatrisation, on met de l’éosine, produit rouge-rosé qui dure longtemps. Cela attire l’attention et nous avons aussitôt le cœur rempli de compassion pour le malade. En Russie, au fond de la Sibérie, ils mettent un produit de couleur vert. La surprise fut d’abord ma première réaction à la vue d’un jeune malade avec plein de points verts sur le visage et les jambes… s’en suivit ensuite d’un grand éclat de rire, qui heureusement pour moi fut communicatif… Un malade qui rit est proche de la guérison...

 

Ma montre, pardon mon téléphone m’indique que le temps s’écoule… bien plus vite que je ne le souhaite pour écrire ce texte. J’aurai dû écrire une belle histoire avec 4 mots sans relation aucune. Mais voilà, le syndrome de la page blanche est arrivé, vous n’aurez droit qu’à mes pensées… éparses !!!

Christine

Photo personnelle d'un village en Ardèche (Nozière)

22 avril 2014

Festival Bat la Lang 3 - Avril 2014

Le ciel bleu                           

téléchargement

Le temps n’est que pour moi,
Il fait beau, le ciel est bleu,
S’il est bleu, je peux me détendre,

Il ne va sûrement pas pleuvoir des cordes.
Tant pis, s’il pleut,
Le ciel en moi est bleu.

Je peux me détendre, ce temps n’est que pour moi,
Je ne fais rien, je veux simplement
M’amuser à ne rien faire.
Le bleu du ciel amènera le jaune du soleil.
Le bleu se marie bien avec le jaune.
Qu’il est doux de ne rien faire,
Quand on n’a rien à faire !

J’ai décidé que c’est mon jour de détente,
Il ne peut en être autrement
Car il faut beau dans mon cœur.
S’il fait beau dans mon cœur
Je peux laisser le soleil entrer en moi.
S’il est en moi, il brillera davantage.
Il m’illuminera, et je pourrai à mon tour
Illuminer les autres qui sont dans le fénoir.
S’ils sont dans le fénoir, voilà une raison de plus
De laisser se propager cette lumière jaune, ce ciel bleu.

A quoi me servirait d’être illuminée
Si je ne peux apporter la lumière de l’espérance ?
Suis-je vraiment lumière ?
Suis-je vraiment capable de refléter la lumière,
Pour que tous disent :
Voyez comme elle brille !
Quand tout est bleu tel un ciel azuré
Tout est jaune comme un soleil radieux.
Il n’y a pas de mystère
Il faut se laisser imprégner, et se dire…

Je ne sais s’il fera beau demain
Mais en ce moment il fait beau dans mon cœur.
J’espère aussi qu’il fera beau dans ton cœur,
Et si ton cœur est beau
Le mien sera plus beau encore !

Danielle Hoarau

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